La note tremblait dans l’air tranquille. Les vibrations. Écoutez les vibrations. J’ai inhalé une longue respiration, expiré la note - toujours tremblant. 

Puis, elle a été rencontré avec une autre note, les deux tremblant ensemble dans la vent. Leur rencontre dans l’air a résonné dans mon corps. J’étais en train d’écouter leur rencontre. 

La personne en face de moi était une parfaite inconnue. Nous venions de rencontrer il y avait dix minutes. Pourtant, il y avait quelque chose d’incroyablement vulnérable avec lancer des notes en l’air pour produire l’harmonie. 


J’étais dans un atelier de l’improvisation vocale à Le Milieu. Ayant obtenu un diplôme en Maîtrise en Éducation Musicale à l’université McGill, Geremia anime des ateliers comme celui que je participais. Ce projet de passion a été un effet secondaire de sa recherche de Maitrise sur l’écoute, le rôle du corps dans le processus d’improvisation vocale et son impact sur la formation identitaire. 

Pendant son Maîtrise, il a étudié des artists comme Pauline Oliveros, la fondatrice du mouvement d’écoute profond qui croyait que tous les sons dans l’environnement ont un impact sur le corps, aussi bien que la compositrice Meredith Monk, qui utilise les mouvements du corps afin d’obtenir l’inspiration pour ses compositions. Leur travail est basé sur le concept que notre corps conserve la mémoire émotionnelle. Ces mémoires peuvent être évoquer par le mouvement et être exprimé par la musique. 

Voulant créer un environment dans lequel les gens peuvent s’exprimer librement à travers de la musique et le mouvement, Geremia a créé une série d’ateliers qu’il a débuté dans Forward House, un abri pour les adultes mentalement fragiles, et au Nunavik, où il a enseigné la percussion corporelle aux ados inuits. 

Actuellement, il reste à Montréal avec l’espoir de créer plus des espaces de créativité et expression. Pendant l’atelier, nous avons formé les paires et chanté en réponse en écoutant les vibrations de l’autre. Puis, nous nous sommes assis dans un cercle, jouant un jeux de mots pour libérer nos subconscients. Le jeux finale a été ‘Les rythmes silencieux’, un activité Geremia a créé lui-même, où on doit faire les sons pour accompagner les mouvements improvisés de ‘l’acteur’. 


À la fin de l’atelier, les participantes riaient alors que nous continuons à improviser les sons qui accompagnent les mouvements de la nettoyage. Nous étions devenus des amis sans le savoir. 

Nous pouvons dire quelque chose sur nous-mêmes par la façon dont nous répondons à la question de quelqu’un d’autre - la musique est comme ça. Quelqu’un lance un idée musicale, et vous devez trouver quelque chose en vous…Je dois adapter à votre idée musicale…et absorber indirectement votre étrangeté,’ Geremia a expliqué. 

Geremia va animer un autre atelier d’improvisation vocale avril 15th à 1800h. Regardez l’événement sur FB pour plus de détails et envoyez un courriel à geremia.lorenzo@gmail.com pour enregistrer.  


Vivienne Tam est devenue un bénévole régulière à Le Milieu quand elle a déménagée à Montreal en septembre 2017 pour ses études de maitrise. Elle aime expérimenter dans la cuisine et a apporté son amour pour la cuisine au Coop en étant responsable pour le menu vegan. Pendant ses temps libres, elle écrit sur son blog (beautyinthemargins.com), pendant qu’elle planifie pour ses prochaines aventures. 

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